Se débarrasser de ces croyances qui entravent 

30 croyances-qui-entraventNous sommes tous enclins à tenir pour vraies des croyances que nous avons reçues en héritage (familial, social) ou que nous nous sommes fabriquées :

  • en généralisant de pseudos règles ou lois sur la base d’un nombre limité d’observations elles-mêmes sujettes à interprétation
  • en présupposant certains faits qui s’appuient sur de prétendus mécanismes de causes à effet ou pire : de pures élucubrations !
  • en formalisant des phrases toutes faites dont on ne sait véritablement d’où elles viennent mais qui peuvent toutefois avoir la vie dure malgré leur caractère subjectif et peu rationnel.

Certaines croyances nous limitent dans notre développement

Qu’elles aient été proférées par un proche, membre de la famille ou ami, ces croyances restent malicieusement ancrées dans notre esprit et occupent notre quotidien sans que nous puissions prendre conscience de leur caractère limitant : « je n’arriverais jamais à me mettre à mon compte », « je n’ai pas assez de volonté pour me débarrasser de mon addiction ». etc…

De telles croyances alimentent votre petite voix intérieure qui vous freine dans votre développement.

Ces croyances nous limitent précisément parce qu’elles ne sont pas claires, pas précises, trop générales. Plus elles sont englobantes et plus elles sont limitantes… La bonne nouvelle, c’est que plus elles sont vagues, plus il est facile de leur faire la peau !!!

S’émanciper des croyances limitantes

 Se débarrasser de ses croyances limitantes, c’est d’abord identifier d’où elles proviennent. Lorsque nous sommes, par exemple, capables d’attribuer la paternité d’une croyance à une personne bien réelle et identifiée, nous sommes d’avantage prêts à nous en émanciper et à faire grandir ainsi son estime de soi par la démonstration que nous sommes capables de devenir maître de notre destin.

Considérez d’abord que cette personne de laquelle vous tenez la croyance est humaine et donc sujette à faire des erreurs lorsqu’elle porte un jugement. Convenez qu’elle est capable de jugements hâtifs, peu fondés. Considérez également que vous pouvez, vous même, forger des jugements non avérés. Considérez donc qu’un jugement, une croyance basée sur les dires d’une personne est sujette à caution.

Remémorez-vous ensuite dans la situation de recevoir ce jugement, cette croyance. C’était où, quand, avec qui, dans quelles circonstances ? Revoyez-vous dans cette situation, quelles ressources avez-vous mis à contribution alors ? De quelles ressources auriez-vous eu besoin ? Qu’est-ce qui était important pour vous à ce moment là ? Quelle image aviez-vous de vous-même ? Enfin, quel sens donnez-vous à cet événement ?

Ces questions permettent de vous re-situer par rapport à la genèse de votre croyance de façon à vous permettre de prendre du recul, de visualiser la scène comme si vous la voyiez de l’extérieur.

Comment continuer à obtenir les bénéfices que vous attendez

Maintenant, attardez-vous à la raison principale qui fait que vous persistez à y croire : quel en a été et quel en est aujourd’hui encore le bénéfice ? Même si la croyance vous entrave, vous l’avez conservée tout ce temps parce qu’elle comporte des bénéfices. Identifiez-les.

Posez-vous ensuite la question de savoir si vous avez besoin de conserver cette croyance pour en avoir les bénéfices ? Est-il possible de jouir des bénéfices sans devoir supporter la croyance?

En revanche, la croyance a un coût constitué notamment de tout ce qu’elle vous empêche de faire. Evaluer soigneusement le coût de votre croyance.

Fabriquez-vous une croyance utile

Il est temps maintenant de vous demander ce qu’il est plus juste de penser en remplacement de la croyance limitante que vous avez maintenant bien atténuée… Cette nouvelle croyance vient de vous, elle n’est pas dictée par une personne extérieure et permet de réaliser un certains nombre de bénéfices clefs jusque là proférés par l’ancienne croyance. Elle est à votre service, à votre main et il est temps de la tester en éprouvant les nouveaux horizons qui s’ouvrent à vous.

Je vous accompagne en Coaching individuel pour atténuer l’effet de vos croyances limitantes et vous aider à construire des croyances ressources utiles à votre développement harmonieux. Contactez-moi en utilisant l’espace prévu à cet effet en bas de cette page.

L’assertivité, la carte et le territoire

assertivitéPartager un point de vue différent avec un interlocuteur peut être préjudiciable à la qualité de la relation ou au contraire nous permettre d’établir un échange fructueux qui enrichit et ouvre les horizons de chacun des protagonistes.

La carte et le territoire

Nous concevons fort bien que la représentation que nous nous faisons du monde est inévitablement différente de la réalité. Or nous pouvons avoir tendance à confondre la carte avec le territoire c’est à dire que notre représentation du monde a tendance à se confondre avec la réalité.
Dans ce cas, au lieu d’exprimer nos convictions, nos impressions ou nos sentiments, nous avons tendance à asséner des pseudo vérités soi disant intangibles pour exprimer nos perceptions.
Si deux interlocuteurs sont l’un et l’autre dans cette disposition et qu’ils ont une perception différente, cette situation conduit inévitablement à la confrontation. Deux réalités s’affrontent…

Différence de perception

Considérons le dessin suivant pour illustrer le propos.
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Le monde se divise en deux catégories : ceux qui voient, sur ce dessin, une jeune femme et ceux qui y voient une vieille femme. Ceci illustre les différences de perceptions pour une seule et même réalité (l’image). Cette représentation (le territoire) peut donner lieu à une interprétation fort différente (la carte mentale que chacun se fait de la même image). Si chacun exprime ce qu’il voit comme étant la réalité applicable à tous, il se trouvera inévitablement quelqu’un pour ne pas partager la même perception. Si la personne exprime sa perception « personnellement, je vois dans ce dessin une femme jeune de trois quart dos portant un collier rouge », alors quelqu’un qui voit naturellement la veille femme pourra exprimer sa perception dans des termes similaires « moi je vois une veille femme avec un fort menton et un nez crochu ». Dans ces conditions le dialogue s’instaure et les protagonistes en arriveront très rapidement à la conclusion que les deux interprétations sont aussi valables l’une que l’autre parce qu’ils auront fait l’effort de comprendre le point de vue de leur interlocuteur. Ce faisant, ils auront, par ailleurs, enrichi leur propre carte du monde en étant à présent capable de voir, non seulement ce qu’ils percevaient initialement, mais également l’autre représentation possible de l’image.

Exprimer ses perceptions c’est respecter son interlocuteur

Cet exemple simple illustre les vertus de la communication non violente : exprimer ce que l’on ressent, ce que l’on pense, nos sentiments, plutôt que d’asséner des pseudos vérités qui ne sont que l’expression de notre carte mentale du monde.
«  je vois une jeune femme » est inaliénable, tangible, incontestable; c’est l’expression des perceptions de la personne qui s’exprime. « ce dessin représente une jeune femme » est éminemment sujet à interprétation, critiquable et subjectif. La première formule n’engage que la personne qui la prononce et ne peut mettre son interlocuteur en porte-à-faux, la seconde impose une représentation du monde que tous ne peuvent partager.

Faire preuve d’assertivité pour maintenir une relation durable

Il est possible de réagir de façon constructive face à une personne qui a tendance à vouloir imposer sa propre carte du monde comme une réalité :

  • reformuler, et demander à son interlocuteur de préciser son point de vue si nécessaire
  • accueillir le point de vue de son interlocuteur comme valable : « j’ai bien entendu ton point de vue et je comprends pourquoi tu penses ainsi »
  • exprimer son propre point de vue : « si tu me le permets, je souhaites t’exprimer mon propre point de vue qui se trouve être différent du tien ».

Notre interlocuteur, se sentant reconnu pour sa représentation du monde, n’a alors aucune difficulté pour débattre de la question puisqu’il n’est pas fait atteinte à sa propre carte mentale : je comprends et respecte sa perception. Le dialogue et l’entente peuvent alors s’engager.
La perception seule fait office de réalité pour chacun d’entre nous, ne pas la respecter c’est donc porter atteinte à l’identité même de la personne. Il est impossible d’aller à l’encontre d’une perception fusse-t-elle erronée : puis-je prétendre que mon interlocuteur ne ressent pas ce qu’il ressent ?
Faire preuve d’assertivité et savoir s’exprimer sans imposer sa carte du monde comme LA réalité sont des atouts incontournables pour rentrer en relation avec l’autre, enrichir son point de vue et être en mesure d’avoir une influence sur ce que les autres pensent ou perçoivent.
C’est une des clefs pour entretenir des relations interpersonnelles harmonieuses.

Et vous, êtes-vous en mesure d’exprimer vos sensations et perceptions plutôt que d’affirmer des pseudo-vérités ?
Pouvez-vous envisager d’entretenir des relations durables avec une personne avec laquelle vous n’êtes pas d’accord sur quelque chose d’important ?
Considérez-vous que des différences de points de vue et de perceptions sont sources de richesse et de créativité ?
Pour aller plus loin dans la communication non violente, l’assertivité et le développement de votre potentiel relationnel, contactez-moi pour un accompagnement personnel, un séminaire de cohésion d’équipe ou une formation en management par l’autonomie et la qualité de la relation. Vous pouvez utiliser pour ce faire le formulaire de contact disponible en bas de cette page.
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