Construire un nouveau projet professionnel

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Parmi mes clients et les personnes que je côtoie, nombreux sont ceux qui souhaitent définir un projet professionnel qui leur permette de progresser tout en respectant leur écologie personnelle. Je souhaite ici partager mon expérience de l’accompagnement de telles démarches en vous présentant ma vision de ce que sont les bonnes étapes pour y parvenir.

Restaurer son estime de soi

Que vous soyez abimé par le stress (voire même le burnout), le poids de la routine ou de l’inactivité, la pression du présentéisme ou un environnement de travail défavorable, le point de départ d’un souhait d’évolution professionnelle s’inscrit bien souvent en réaction à un contexte professionnel délétère. Dans ce cas, il s’agit, au moins au départ, d’éviter de continuer à subir une situation professionnelle défavorable. Ce genre de situation a le plus souvent des effets néfastes sur l’estime de soi. Confronté à l’échec, à la forte pression ou à un déficit de stimulation intellectuelle, nous pouvons avoir tendance à nous dévaloriser au point que cela peut s’étendre au delà de la pure sphère professionnelle et contagier les autres domaines de notre vie. Nous en venons alors souvent à nous dévaloriser dans notre identité même.

Il est donc important, pour être en mesure de reconstruire un nouveau projet professionnel pérenne, de savoir ce que l’on vaut, en toute humilité mais également avec une lucidité que procure un travail sur ses talents, ses capacités et son potentiel.

Construire son projet professionnel

Construire son projet relève à la fois d’un travail introspectif sur soi et sur ses expériences passées et d’un travail prospectif sur ce que l’on souhaite devenir.

L’introspection prend sa source dans les talents clairement identifiés et assumés, sans fausse modestie mais sans vantardise. Je suis capable de parler de moi, des mes qualités, de la façon dont je les ai mises en oeuvre par le passé et dont je peux les mettre à profit dans le cadre de mon projet. Lorsque je parle de ce bagage d’expériences, mon interlocuteur est en mesure de ressentir l’authenticité de ce que j’évoque avec lui. Je parle de mes talents parce que je suis la personne au monde qui me connaît le mieux et que je les assume pleinement. C’est un atout primordial en face d’un recruteur.

L’introspection produit également un filon d’informations inégalable à travers l’analyse de mes expériences passées : ce que je sais faire, ce que j’aime faire, ce que je souhaiterais éviter de refaire, etc…

Cette étape d’introspection me permet de mieux m’assumer et de savoir ce que j’amène avec moi comme matière brute en vue de la construction de mon projet.

Il s’agit par la suite de faire un effort de prospective : qu’est ce qui existe, qu’est ce que je peux créer qui corresponde à ce que j’aime et ce que je sais faire ? Ce travail de prospection s’apparente à un travail d’enquête qui permet de mettre en perspective ce que j’apporte avec ce que le marché propose et ce dont il a besoin. L’utilisation du réseau est d’un grand apport pour ce travail prospectif.

Utiliser son réseau

Plus je suis au clair avec ce que j’attends de mon réseau, plus je suis en mesure de l’utiliser judicieusement. Quel que soit mon niveau de maturité et la forme que prend mon réseau (carnet d’adresse, réseau social numérique, annuaire d’anciens…), ce dernier est mon premier atout, non seulement pour identifier des opportunités professionnelles, mais également pour valider et faire murir mon projet. L’exposition de mon projet à mon réseau est un cercle vertueux : j’expose mon projet, la vision qu’en ont les membres de mon réseau me permet de l’enrichir, je formalise mon projet enrichi des apports des autres et je l’expose à nouveau…

A tout moment et à n’importe quelle étape de ce processus, un recruteur, un décideur, un prescripteur est en mesure de se montrer intéressé par votre offre et il convient alors d’être capable de la lui présenter sous son meilleur jour même (et surtout) si elle est encore en friche. Le piège serait d’attendre d’avoir soi disant finalisé son projet pour l’exposer au marché. En fait, chaque échange, chaque entretien, chaque occasion de présenter votre projet lui permet de murir et de s’affiner.

Utiliser votre réseau vous permet d’adresser ce que l’on appelle le marché caché : celui qui ne fait l’objet d’aucune annonce ou publication. D’aucun disent que 80% du marché de l’emploi des cadres est caché. C’est dire l’importance d’entretenir et de mettre à profit votre réseau.

Lever les bonnes options

Dans la construction de votre projet professionnel, vous êtes amenés à faire des choix et affirmer vos options. Pour que votre offre retienne l’attention, il est souvent préférable qu’elle soit clivante : que votre positionnement, vos choix et vos aspirations soient les plus clairs possibles. Ainsi, quiconque a connaissance de votre offre est en mesure d’identifier comment votre projet peut s’imbriquer avec le sien. De plus, cette stratégie vous assure que vos fondamentaux sont bien connus et pris en compte par vos futurs partenaires.

« Choisir c’est renoncer » dit le proverbe. Il peut être judicieux de faire des choix en fonction des objectifs professionnels que vous vous êtes fixés et en prenant en compte le respect de votre équilibre personnel. A la lumière de mon expérience de recruteur, il me semble que l’exigence est désirable. En tant que recruteur, un candidat qui n’aurait aucune contrainte ni désidérata, me semblerait éminemment louche et m’apparaîtrait plutôt comme quelqu’un qui manque de caractère ou qui ne dispose pas de suffisamment de confiance en soi pour oser faire valoir ses intérêts et ses besoins.

Réussir ses entretiens

Nombreux sont ceux qui abordent les entretiens de recrutement comme la rencontre (et dans une certaine mesure la confrontation) de l’offre et de la demande. Comme si l’on souhaitait vérifier que le pied rendre bien dans la chaussure! Personnellement, je conçois les entretiens d’embauche comme des exercices de co-construction. Le poste et les opportunités se construisent dans la tête du recruteur au fur et à mesure que le candidat expose son parcours et présente son projet. Dans le même temps, le candidat doit adapter son discours et identifier quels sont les options de son projet auquel il doit renoncer et quels sont les éléments de l’offre qui viennent enrichir favorablement ce projet de façon à ébaucher, avec le recruteur, les contours du futurs poste. Lors de l’entretien, plus le candidat et le recruteur sont authentiques, plus ils mettent leurs enjeux, besoins et contraintes sur la table, plus ils disposent de « matériel » pour définir les contours les plus favorables à une collaboration ultérieure réussie. C’est en cela que l’entretien est un travail de co-construction. Si l’offre du candidat est valable, bien fondée et qu’elle lui permet de réaliser son projet professionnel, le recruteur a tout intérêt à la prendre en compte au même titre que la définition initiale du poste à pourvoir. C’est un gage de bien-être ultérieur du collaborateur dans son poste et de performance pour l’entreprise.

Faire aboutir son projet

L’aboutissement du projet professionnel passe tout d’abord par une bonne intégration au cours de laquelle l’intelligence relationnelle et émotionnelle du nouveau collaborateur est déterminante par rapport à son parcours ou son expérience. La bonne intégration passe également par l’adaptation du projet professionnel aux réalités de son nouveau poste. Il s’agit de faire preuve de perspicacité pour capter et prendre en compte les signes qui permettent d’agir en symbiose avec votre nouvel environnement professionnel : la teneur du nouveau poste influe sur votre projet et vous imprimez votre marque à votre poste en modifiant, par votre présence, votre nouvel environnement.

Je vous accompagne dans la restauration de votre estime de soi, dans la construction, le mûrissement et l’aboutissement de vos projets professionnels avec un souci constant de préserver votre équilibre de vie.

Pour prendre contact avec moi, appelez-moi ou utilisez le formulaire de contact en bas à gauche de cette page.

Cultiver l’humilité pour renforcer son estime de soi

Cultiver l'humilité et l'estime de soi
« La modestie est en option », c’est une prise de conscience que j’ai personnellement faite il y a seulement quelques mois. Je n’ai pourtant jamais été particulièrement modeste mais cette petite phrase m’évite aujourd’hui de penser que je dois systématiquement atténuer mes succès, minimiser mes talents, ou encore remettre en cause mes capacités. La modestie qui consiste à afficher vis à vis des autres le profil bas de celui qui se rabaisse quasi systématiquement, est particulièrement néfaste pour l’estime de soi. L’utilisation de diminutifs pour parler de soi est révélatrice d’un travers que beaucoup d’entre nous partagent et qui, sans que l’on s’en rende vraiment compte, nous bride dans notre développement.

Cultiver l’humilité

Contrairement à la modestie, l’humilité s’appuie sur ce que je suis vraiment, ce que je sais que je peux faire. L’humilité est empreinte d’authenticité et de confiance. Pourquoi aurais-je besoin d’en rajouter et tomber dans la vantardise (l’autre face de la modestie) si je sais précisément ce que je vaux, où j’en suis et où je veux aller ? Les humbles ont, le plus souvent, une très bonne estime d’eux-mêmes. Être humble c’est accepter qu’on ne détient pas LA vérité. L’humilité est une attitude éminemment constructive puisqu’elle me place dans la position de quelqu’un qui est en mesure de se remettre en cause.

Cette capacité permet d’influencer et de se laisser influencer notamment en utilisant l’assertivité qui consiste à se mettre en position d’exprimer des points de vue différents tout en préservant la qualité de la relation interpersonnelle. Plus je fais preuve de cette capacité à « synergiser » avec les autres et à apprendre à leur contact, plus j’étends la sphère de ma propre connaissance et plus j’enrichis mon expérience de vie. Être humble c’est également connaître ses limites et savoir s’entourer de personnes disposant de talents complémentaires et être en mesure de leur faire des demandes claires en mode gagnant-gagnant.

Savourer les compliments

Faire preuve d’humilité n’est pas incompatible avec le fait de savoir accueillir et savourer les compliments. Contrairement au (faux) modeste qui répondrait au compliment en arguant que ce n’est rien, que c’est un travail d’équipe, qu’il a eu de la chance…, l’humble sait accueillir le compliment par un sourire, un merci, et aucun de ses mots ne vient ternir le bonheur qu’il a de recevoir des félicitations qui viennent renforcer et nourrir son estime de soi.

Dans le même ordre d’idée, l’humble intègre aisément les échecs qu’il considère plus volontiers comme des enseignements qui sont autant d’étapes vers le succès. Conscient qu’il n’est pas parfait, il n’a aucun mal à se remettre en question et à accepter qu’il peut faire des erreurs. Il a ainsi développé une tendance naturelle à analyser ce qui n’a pas fonctionné pour s’améliorer constamment.
L’humble est également capable d’exprimer, sans détour ni fioriture, ses points forts. Il les exprime de façon assurée et convaincante, sans emphase, si bien qu’on a aucune raison de les mettre en doute.  Assumer et partager sa valeur et ses atouts permet de provoquer et saisir des opportunités que la modestie mal placée conduit souvent à laisser filer. Sachant ce qu’il vaut, l’humble est rassurant et authentique quand il parle de lui. Il inspire confiance car son estime de soi transparait de toute sa personne.

Renforcer son estime de soi

La qualité de mon estime de soi me permet d’avancer et de réaliser mes projets. Sachant avec précision ce sur quoi je peux compter et ce que je dois acquérir ou développer, je suis capable de mener à bien les entreprises les plus ambitieuses. Cultiver l’humilité est un atout incomparable pour l’accomplissement de soi, notion qui peut se définir comme l’écart entre l’état dans lequel je me trouve et l’état dans lequel je souhaite me trouver.

Et vous, savez-vous apprécier les compliments avec simplicité ?
Comment évaluez-vous l’estime que vous vous portez et que pouvez-vous faire pour la renforcer ?
Etes-vous prêt à considérer que la modestie est en option ?
Je vous propose de vous accompagner dans le développement de votre estime de soi pour contribuer à vous donner les moyens de réaliser vos projets.

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Compétition, Réussite et Estime de soi

Se débarrasser de ces croyances qui entravent 

Se débarrasser de ces croyances qui entravent 

30 croyances-qui-entraventNous sommes tous enclins à tenir pour vraies des croyances que nous avons reçues en héritage (familial, social) ou que nous nous sommes fabriquées :

  • en généralisant de pseudos règles ou lois sur la base d’un nombre limité d’observations elles-mêmes sujettes à interprétation
  • en présupposant certains faits qui s’appuient sur de prétendus mécanismes de causes à effet ou pire : de pures élucubrations !
  • en formalisant des phrases toutes faites dont on ne sait véritablement d’où elles viennent mais qui peuvent toutefois avoir la vie dure malgré leur caractère subjectif et peu rationnel.

Certaines croyances nous limitent dans notre développement

Qu’elles aient été proférées par un proche, membre de la famille ou ami, ces croyances restent malicieusement ancrées dans notre esprit et occupent notre quotidien sans que nous puissions prendre conscience de leur caractère limitant : « je n’arriverais jamais à me mettre à mon compte », « je n’ai pas assez de volonté pour me débarrasser de mon addiction ». etc…

De telles croyances alimentent votre petite voix intérieure qui vous freine dans votre développement.

Ces croyances nous limitent précisément parce qu’elles ne sont pas claires, pas précises, trop générales. Plus elles sont englobantes et plus elles sont limitantes… La bonne nouvelle, c’est que plus elles sont vagues, plus il est facile de leur faire la peau !!!

S’émanciper des croyances limitantes

 Se débarrasser de ses croyances limitantes, c’est d’abord identifier d’où elles proviennent. Lorsque nous sommes, par exemple, capables d’attribuer la paternité d’une croyance à une personne bien réelle et identifiée, nous sommes d’avantage prêts à nous en émanciper et à faire grandir ainsi son estime de soi par la démonstration que nous sommes capables de devenir maître de notre destin.

Considérez d’abord que cette personne de laquelle vous tenez la croyance est humaine et donc sujette à faire des erreurs lorsqu’elle porte un jugement. Convenez qu’elle est capable de jugements hâtifs, peu fondés. Considérez également que vous pouvez, vous même, forger des jugements non avérés. Considérez donc qu’un jugement, une croyance basée sur les dires d’une personne est sujette à caution.

Remémorez-vous ensuite dans la situation de recevoir ce jugement, cette croyance. C’était où, quand, avec qui, dans quelles circonstances ? Revoyez-vous dans cette situation, quelles ressources avez-vous mis à contribution alors ? De quelles ressources auriez-vous eu besoin ? Qu’est-ce qui était important pour vous à ce moment là ? Quelle image aviez-vous de vous-même ? Enfin, quel sens donnez-vous à cet événement ?

Ces questions permettent de vous re-situer par rapport à la genèse de votre croyance de façon à vous permettre de prendre du recul, de visualiser la scène comme si vous la voyiez de l’extérieur.

Comment continuer à obtenir les bénéfices que vous attendez

Maintenant, attardez-vous à la raison principale qui fait que vous persistez à y croire : quel en a été et quel en est aujourd’hui encore le bénéfice ? Même si la croyance vous entrave, vous l’avez conservée tout ce temps parce qu’elle comporte des bénéfices. Identifiez-les.

Posez-vous ensuite la question de savoir si vous avez besoin de conserver cette croyance pour en avoir les bénéfices ? Est-il possible de jouir des bénéfices sans devoir supporter la croyance?

En revanche, la croyance a un coût constitué notamment de tout ce qu’elle vous empêche de faire. Evaluer soigneusement le coût de votre croyance.

Fabriquez-vous une croyance utile

Il est temps maintenant de vous demander ce qu’il est plus juste de penser en remplacement de la croyance limitante que vous avez maintenant bien atténuée… Cette nouvelle croyance vient de vous, elle n’est pas dictée par une personne extérieure et permet de réaliser un certains nombre de bénéfices clefs jusque là proférés par l’ancienne croyance. Elle est à votre service, à votre main et il est temps de la tester en éprouvant les nouveaux horizons qui s’ouvrent à vous.

Je vous accompagne en Coaching individuel pour atténuer l’effet de vos croyances limitantes et vous aider à construire des croyances ressources utiles à votre développement harmonieux. Contactez-moi en utilisant l’espace prévu à cet effet en bas de cette page.

Compétition, Réussite et Estime de soi

Je regardais l’autre soir un très bon documentaire sur la comparaison des systèmes éducatifs en France, en Allemagne et en Finlande. Cela ne surprendra personne : la France compte parmi les champions de la sélection et de la compétition dès le plus jeune âge. Nos enfants sont sans cesse évalués, notés, comparés les uns aux autres.

Le statu quo de la compétition scolaire

J’ai toujours été choqué de voir figurer sur les bulletins de mes enfants outre leurs notes, la note moyenne et la meilleure note de la classe. Cela me laisse à penser que dans un tel système l’important n’est pas tant de découvrir, d’apprendre et de progresser mais surtout d’être « dans les bons », «  dans la moyenne » ou même « le meilleur ». D’autres systèmes (voir les pays scandinaves et en particulier la Finlande) ne notent pas les élèves avant le lycée et les appréciations ne sont pas partagées avec les autres élèves. Un tel système a permis à la Finlande non seulement d’obtenir les meilleurs résultats au sortir de son système éducatif, mais également d’alléger considérablement le nombre d’heures de cours pour y parvenir.

A quoi sert la compétition ?

29 competitionEst-il nécessaire de se comparer aux autres pour réussir ? Si la réussite se mesure à l’aune de ma position sociale, de ma richesse matérielle et de mon pouvoir, alors il est possible que l’esprit de compétition puisse me guider dans cette voie. En revanche, si réussir signifie avoir développé une bonne estime de soi, vivre en accord avec ses valeurs et en harmonie avec son environnement, alors je n’ai nul besoin d’être meilleur que les autres. Il est même probable qu’un fort esprit de compétition puisse être incompatible avec la recherche de synergie qui peut être un objectif de développement de mes capacités relationnelles.

La compétition est vieille comme le monde

J’entends déjà les commentaires de ceux qui argueront que l’esprit de compétition remonte à l’homme des cavernes ou même à la nuit des temps. Le comportement social de l’homme des cavernes n’était cependant pas exempt de solidarité et de travail collectif. De plus, nous évoluons aujourd’hui dans un monde hyper socialisé qui n’a plus grand-chose à voir avec la préhistoire. J’ai un peu l’impression que la croyance qui consiste à rechercher à être le meilleur provient archaïquement des temps anciens où il était préférable d’être le premier autour de la carcasse de mammouth pour être certain d’y trouver sa pitance. Je crois que cette image est de plus en plus dépassée. Aujourd’hui, fort heureusement, nous somme mûs par la recherche de l’accomplissement de soi. Or « ce que je suis », « ce que je deviens », ne se mesure pas, ne se compare pas nécessairement aux autres.
Mettons nous à la place de quelqu’un qui est en permanence en quête de faire mieux que les autres. Quels réels bénéfices espère-t-il tirer de cette quête ? Y-a-t-il réellement des résultats positifs à en attendre ? J’ai le sentiment que trop de gens, pris dans la tourmente de la compétition, n’ont pas pris le temps de chercher des réponses à ces deux questions.

La compétition peut avoir des conséquences néfastes sur l’estime de soi

En revanche, il est prouvé que la compétition peut avoir des conséquences délétères sur l’estime de soi. C’est singulièrement le cas dans le système éducatif français qui parvient à broyer littéralement des élèves, bons ou mauvais, par le jeu de la pression des notes et du classement et ceci dès le collège. La phobie scolaire conduit tous les ans des enfants à l’hospitalisation (perte de sommeil, crise d’angoisse, perte d’appétit) parce qu’ils sont submergés et agressés par la pression de ce système qui ne cesse de les positionner les uns par rapport aux autres.
Personnellement, j’ai acquis depuis longtemps la conviction que le fait d’évoluer dans un environnement fortement compétitif n’est que très rarement favorable au renforcement de l’estime de soi. L’estime de soi est au contraire renforcée par une feuille de route hautement personnelle : Suis-je dans un environnement favorable à mon développement ? Est-ce que j’agis selon mes valeurs ? Celui que je deviens me correspond-il ? Le fait de me comparer à autrui ne m’est d’aucune aide pour répondre à ces questions fondamentales.
Chacun dispose de ses propres drivers pour avancer dans la vie. Parmi les moteurs possibles d’évolution, la compétition peut représenter un objectif facile à comprendre et à appliquer mais elle nous masque souvent les questions fondamentales que chacun devrait se poser pour progresser personnellement.

Qu’est ce qui vous motive le plus dans un challenge : le résultat ou la position relative par rapport aux autres ?
Etes-vous soumis à la pression de la réussite sociale ?
Comment gérez-vous les situations pour lesquelles vous devez collaborer avec des personnes avec lesquelles vous êtes en compétition ?

Vous voulez aller plus loin dans la recherche de vos propres drivers? N’hésitez pas à me contacter. Utilisez pour ce faire l’espace prévu à cet effet en bas de cette page.