Que recherchez-vous lorsque vous vous inscrivez à une formation ?

A apprendre, connaître et savoir utiliser les bonnes pratiques du marché, maîtriser des techniques, des outils qui vous permettront d’aller plus loin dans votre pratique et même adopter une nouvelle posture.
Vous souhaitez aussi expérimenter à travers des jeux (sérieux ou moins sérieux) et des mises en situation de façon à toucher du doigt la valeur ajoutée de ce qui vous est proposé et éprouver sa mise en pratique.
Un temps de formation est souvent le moment de vivre les changements qui sont sensés s’opérer en vous pour en ancrer les bénéfices et réaliser des prises de conscience.
Vous estimez probablement qu’une formation est aussi un espace d’échange avec le formateur et les autres participants pour enrichir les points de vue et partager les expériences.
Comment favoriser ces échanges, renforcer l’expérimentation et vivre plus intensément (et de façon durable) les changements apportés par la formation ?

Placer l’échange et la co-construction au cœur de vos dispositifs de formationsEt si vous placiez l’échange et la co-construction au cœur de vos dispositifs de formations ?

Former des équipes constituées, une vraie opportunité de faire levier sur l’intelligence collective
Quand les personnes à former sont issues d’une même équipe ou d’un même service, il est utile de combiner l’apport d’apprentissages sur les domaines d’expertise qui sont le sujet de la formation avec des séquences au cours desquelles l’intelligence collective de l’équipe sera mise à contribution.
Ce faisant, on forme tout autant chaque membre de l’équipe que l’équipe dans son ensemble en tirant partie de sa capacité à créer et à apprendre.
Les apports sont nombreux avec un tel dispositif :
– Les bonnes pratiques sont partagées et il est également possible de travailler sur leur application concrète dans le contexte de l’équipe
– De nouveaux modes de fonctionnement de l’équipe au sein de son écosystème peuvent être identifiés pour maximiser les bénéfices de la formation
– De nouvelles solutions innovantes peuvent émerger au sein de l’équipe pour apporter des réponses durables à certains de ses challenges.

Exemple de formation s’appuyant sur la dynamique créative d’une équipe

J’ai récemment organisé et animé une formation de 3 jours auprès d’un cabinet de conseil. Il s’agissait de former les managers du cabinet sur des thèmes liés au management : « communiquer, travailler ensemble, cultiver la relation client, développer le potentiel de son équipe et déléguer ». J’ai largement utilisé l’intelligence collective de cette équipe pour lui permettre de réaliser, construire et expérimenter les pratiques managériales du cabinet.
Inutile de vous dire que je n’ai pas utilisé beaucoup de slides sur les 3 jours !
Voici les 4 étapes qui ont jalonné cette formation.

Etape 1 : Faire un état des lieux pour mettre les enseignements en perspective

La première étape à consister faire réfléchir les managers sur leur rôle et sur les compétences qui leur semblaient nécessaires pour l’exercer efficacement. Cet atelier a été réalisé en utilisant des espaces sur lesquels les principales missions et compétences du manager étaient rassemblées par thème par l’équipe.
Ce premier résultat tangible a constitué un point de départ fort utile pour la suite de la formation : il m’a permis de proposer à chacun de se positionner personnellement par rapport aux compétences que l’équipe avait identifiées comme nécessaires.
J’ai par la suite proposé une séquence de bilan de l’équipe (ses points forts et ses axes d’amélioration) qui a également permis de mettre en évidence les points particuliers sur lesquels l’équipe devait collectivement travailler. Cela a constitué un autre entrant important pour la suite du cursus.
Identifier les objectifs individuels et collectifs de la formation

La phase d’état des lieux permet d’identifier les objectifs individuels et collectifs de la formation

Etape 2 : Partager les pratiques et bénéficier de l’intelligence collective

Au cours de la formation, nombreuses ont été les séquences de partage et de construction à travers des ateliers structurés : comment détecter une opportunité commerciale, comment la clôturer, quels objectifs fixer à son équipe, que faut-il déléguer, comment déléguer efficacement. Ces partages ont également été mis en œuvre à travers des jeux de rôle dont les situations étaient issues du vécu des participants.

Etape 3 : Bénéficier de l’apport des outils de coaching d’équipe utilisés pendant la formation

J’ai pris le soin de décrire en détail chacun des outils d’animation (souvent issus de techniques de coaching d’équipe) utilisé lors de la formation. Ainsi, les managers qui ont suivi la formation sont aujourd’hui en mesure de réutiliser ces outils avec leurs propres équipes. L’équipe des managers est également capable de les mettre à profit pour poursuivre son propre développement d’équipe à l’issue de la formation.

Etape 4 : Travailler sur l’équipe


Lors de cette formation, les participants se sont montrés impliqués et forces de proposition sur nombre d’aspects de leur fonction de manager. Outre les apports propres « classiques » de ce type de formation au management (que je pourrais qualifier de bonnes pratiques du marché), l’équipe des managers de ce cabinet de conseil a entrepris une véritable réflexion sur son rôle et sur sa place au sein de l’organisation. Les travaux de ces 3 jours ont d’ailleurs donné lieu à un dialogue avec la direction du cabinet pour conduire certains chantiers qui y ont été identifiés.
La formation a été l’occasion de construire ensemble la « maison commune » de l’équipe.

Formez-vous, transformez-vous !

En conclusion, former une équipe constituée peut présenter un triple intérêt :
– Il s’agit d’abord de partager des bonnes pratiques pertinentes et utiles dans le contexte de l’équipe
– Une formation qui met en œuvre l’intelligence collective permet également de mettre à contribution l’équipe pour co-construire des modes de fonctionnement en lien avec l’objet de la formation.
– Enfin cela permet à l’équipe et à ses membres de s’approprier les techniques d’animation d’équipe qui ont été utilisées durant la formation.
De telles formations sont pérennes dans le temps, et il est aisé, pour les participants, d’en appliquer les enseignements puisqu’ils sont directement issus du contexte de leur équipe et de son écosystème.
Contactez-moi pour plus d’information : Loïc Delcros au 06 85 44 10 56
www.vestateam.fr

Gérer ses émotions pour communiquer efficacement


Nos émotions sont des atouts incomparables pour com
muniquer de façon authentique. Encore faut-il savoir reconnaître et gérer ses émotions intelligemment.

Origine des émotions

Nos émotions proviennent le plus souvent de réactions biochimiques initiées par notre corps (via la sécrétion d’hormones notamment) en réponse à des stimuli nécessitant le plus souvent une réaction immédiate.  C’est ainsi que l’Homme, pour assurer sa survie et la pérennité de l’espèce, peut compter sur son corps pour lui donner les moyens de réagir à un danger, reconnaître ce qui est bon pour lui ou au contraire se prémunir de ce qui lui est néfaste. Les émotions fondamentales se nomment peur, joie, tristesse, colère mais également dégoût ou surprise.

Par exemple, les hormones de la peur et de la surprise mettent le corps en alerte pour lui permettre de s’enfuir. Celles du dégoût provoquent des hauts le cœur qui permettent d’éviter d’ingérer ou de respirer une substance toxique. Celle de la joie permet d’associer une sensation positive avec des situations que le corps perçoit comme telles.

Accueil de l’émotion

Le premier enjeu pour savoir gérer ses émotions est de savoir les reconnaître et les accueillir sans chercher à les refouler mais en évitant également de leur donner une place plus importante que nécessaire.

L’Homme des cavernes avait certainement moins de problèmes que nous à gérer ses émotions. Lorsqu’il ressentait la peur parce qu’il se trouvait en face d’un tigre sabre, il utilisait le matériel biochimique à sa disposition pour fuir. L’hormone de la peur lui donnait les moyens et la force d’assurer sa survie. Inversement, lorsque l’ouvrier d’une usine de pneumatiques attend aujourd’hui dans l’angoisse de connaître le sort qui lui sera réservé dans le cadre de la restructuration de son entreprise, il n’a pas la possibilité de prendre ses jambes à son cou pour « brûler » cette même hormone. Il est donc nécessaire pour l’Homme moderne d’apprendre à utiliser au mieux ses émotions car, le plus souvent, il ne peut pas utiliser la biochimie qu’elle provoque pour un usage correspondant à ce pourquoi elle est destinée (par exemple pour fuir lorsque l’on a peur).

Avant d’avoir nommé l’émotion ressentie, il est extrêmement difficile de la traiter correctement. Pour simplifier le nommage de ses émotions, on peut s’en tenir aux émotions fondamentales : la peur, la joie, la tristesse, la colère, le dégoût et la surprise.

Prise en compte de l’émotion

Une fois nommée et reconnue, l’émotion peut être prise en compte. Pour l’évaluer à sa juste mesure, il est utile de se poser des questions quant à son intensité. On peut la comparer à d’autres émotions du même type que l’on a pu ressentir. Il est important de se questionner pour savoir si l’on n’est pas en train « d’amalgamer » cette émotion avec une autre que l’on aurait ressenti précédemment. On cherchera alors à en distinguer les caractéristiques communes et les particularités.

Bien souvent, cette analyse ne peut se faire à chaud, notamment si l’émotion ressentie est très forte, car elle accapare alors le moment présent. C’est pourquoi il est important d’accueillir l’émotion pour être capable de la nommer et de se remémorer l’effet qu’elle a produit sur soi. Quand l’émotion est très forte, l’accueillir correctement nécessite de prendre un minimum de recul par rapport à la situation. On pourra notamment utiliser des techniques de respiration abdominale profonde. Une seule respiration profonde peut apporter un détachement significatif lorsqu’on éprouve des difficultés à faire face à une émotion intense.

Connaissance de soi par l’émotion

Les émotions sont des guides incomparables pour mener sa vie. Celui qui sait accueillir, analyser et comprendre ses propres émotions est non seulement en capacité de mieux se connaître mais également en mesure de mieux appréhender la nature humaine. La vie des Hommes est en effet articulée autour de trois types d’activités :

  • émotions / ce que je ressens,
  • réflexions / ce que je pense,
  • actions / ce que je fais.

Or dans notre société occidentale, la pleine prise en compte des émotions est souvent reléguée au second plan. Pire encore : la société nous dicte ce que nous devons ressentir.

Communication efficace grâce à l’émotion

Il est donc utile de savoir exploiter et gérer ses émotions de façon à ce que ses expressions soient compatibles avec une vie en société harmonieuse.

Par exemple, si je suis en colère, une fois que j’ai reconnu et accueilli cette émotion et ayant réalisé pourquoi et combien je suis en colère, il m’est alors possible de l’exprimer calmement et résolument. Je suis capable d’être factuel et d’exprimer de façon non violente mon ressenti et ma frustration. Ce faisant, je me soulage car je suis capable d’exprimer mon émotion de la façon la plus précise et circonstanciée possible. Celui qui reçoit l’expression verbalisée de ma colère a la chance de recevoir une expression factuelle focalisée sur les sentiments et ressentis de celui qui l’exprime. Il y a donc de fortes chances qu’il ne se sente ni agressé ni remis en cause personnellement. Au contraire, il sera en mesure de reconnaître ses éventuels axes d’améliorations pour pouvoir y travailler et éviter, à l’avenir, de mettre quelqu’un en colère pour des raisons similaires.

Pour en savoir plus

Ces concepts sont à la base de la communication non violente (CNV) très bien décrite dans le Wikipédia consacré à Marshall Rosenberg et à la communication non violente.
On entend parler depuis plusieurs années d’intelligence émotionnelle voire même de quotient émotionnel. Ces notions correspondent à notre capacité à accueillir, analyser et retransmettre de façon constructive nos émotions mais également à recevoir, comprendre et réagir de façon adéquate aux émotions d’autrui. Apprendre à bien gérer nos émotions peut donc nous permettre d’améliorer sensiblement nos relations interpersonnelles.

Savez-vous reconnaître et observer vos états émotionnels ? …
… et ceux de vos interlocuteurs ?
Souhaitez-vous apprendre à mieux exprimer vos émotions pour communiquer plus efficacement et plus profondément avec les autres ?
Je vous propose des prestations de coaching individuel et des formations en management et communication pour acquérir la faculté de faire de vos émotions vos alliées dans votre rapport aux autres.

Articles sur le même thème :

Se connecter avec ses sensations

Harmonie et efficacité au sein d’une équipe

Ne jugez pas…


Harmonie et efficacité au sein d’une équipe

De quels moyens disposent les équipes professionnelles pour favoriser l’harmonie et l’efficacité dans une équipe, dans le respect de chacun de ses membres ?

Une équipe doit fondamentalement pouvoir reposer sur des bases solides en termes d’organisation :

  • Avoir une mission claire et motivante
    Qui soit comprise à l’intérieur et à l’extérieur de l’équipe
  • Disposer d’une vision sur la façon de remplir cette mission
    Sur un plan stratégique et des objectifs pour progresser concrètement vers cette cible
  • Définir les rôles et les activités de chacun p
    Pour contribuer à remplir la mission et atteindre les objectifs de façon tangible et mesurable
  • Disposer d’un système de pilotage
    Qui permette d’instruire les dossiers, de mesurer et partager les résultats et d’arbitrer les décisions à prendre.

Ces fondamentaux permettent de donner du sens au travail de l’équipe et d’assurer que chacun l’assimile et y contribue.
Pour améliorer l’efficacité et l’harmonie de l’équipe, il est également nécessaire que chacun de ses membres adopte une attitude appropriée lors de ses interactions avec les autres, qu’ils soient membres de l’équipe ou non.
Des compétences de savoir-être sont ainsi indispensables au fonctionnement harmonieux d’un groupe partageant une même mission.
Parmi ces compétences, il faut distinguer :

  • faire preuve d’une attitude ouverte et optimiste, savoir accueillir, écouter et respecter
  • démontrer de l’empathie et savoir se mettre à la place de l’autre
  • exprimer ce que l’on ressent et faire preuve d’assertivité

Faire preuve d’une attitude ouverte et optimiste

Il s’agit principalement, quelle que soit sa position hiérarchique, de considérer la relation comme celle de deux alter-egos. Cela implique, dès le premier contact, d’accueillir l’autre comme un égal.

Comme nous n’avons jamais l’occasion de refaire une bonne première impression, il faut apprendre à établir le contact : le regard, la posture et les mots que l’on prononce lorsque nous rencontrons quelqu’un pour la première fois. Ils sont déterminants pour la suite de la relation que l’on va entretenir avec la personne. Je recommande à ce sujet le très bon ouvrage de Nicholas Boothman : « Tout se joue en moins de 2 minutes » qui explique les meilleures pratiques pour établir le contact avec quelqu’un.

Dès la première rencontre et tout au long de la relation, le respect mutuel est par la suite important car il permet à chacun de se sentir reconnu dans son expression et dans son ressenti.
Une attitude ouverte et optimiste repose également sur l’écoute que l’on qualifie souvent d’active ou de non intrusive. Il s’agit d’être tendu vers la compréhension de ce que l’autre souhaite exprimer, sans jugement et en évitant au maximum toute interprétation déformante. Savoir écouter ne veut pas dire être passif ou se contenter de reformuler (ce qui est par ailleurs une façon très efficace de vérifier que l’on a bien compris).

Il faut également user du questionnement pour pénétrer dans les schémas de pensée de son interlocuteur qui parle avec son propre vocabulaire et fait référence à son propre contexte et à son propre environnement. Les questions que je pose permettent d’appréhender l’univers de l’autre et de replacer son expérience dans une carte du monde à laquelle je peux prétendre avoir accès parce que j’en détiens un certain nombre de clefs (vocabulaire commun, compréhension du contexte, analogies avec ma propre expérience…).

Certains prétendent qu’il faut laisser parler son interlocuteur pour arriver à le comprendre. Au contraire, je pense qu’il faut lui poser des questions sur le sens des mots qu’il emploie, sur le contexte et les conditions qui sous-tendent ses affirmations. Cela me permet de faire des analogies et des ponts entre nos deux cartes du monde et renforce la compréhension mutuelle.

Démontrer de l’empathie et savoir se mettre à la place de l’autre

Ceci est particulièrement important pour toutes les interactions nécessitant de convaincre ou de rechercher les motivations de son interlocuteur.
Si j’ai appris à me mettre « dans ses chaussures« , je sais ce que je dois faire pour lui confier un travail, le convaincre de participer à un groupe de travail ou l’inciter à faire les efforts que je lui demande. Je sais également accepter son point de vue lorsqu’il m’indique qu’il n’est pas en mesure de faire ce que je lui propose.
Cette aptitude est particulièrement importante pour :

  • entreprendre une négociation pour laquelle il est nécessaire de bien percevoir les enjeux de celui qui doit être considéré comme un partenaire dans la recherche d’une solution commune qui convienne aux deux parties
  • déléguer une tâche à quelqu’un. Il est alors primordial de comprendre que mon interlocuteur a besoin de s’approprier le contexte dans lequel la tâche confiée s’inscrit et comment son travail va contribuer à l’objectif général
  • motiver un membre de l’équipe. Il faut alors chercher à comprendre quelles sont les thématiques auxquelles la personne va être sensible. On peut s’appuyer pour ce faire sur des modèles comme le SONCAS qui schématisent, souvent assez sommairement, les motivations individuelles sur lesquelles on peut s’appuyer pour présenter les choses de façon à ce que cela « parle » à l’interlocuteur.

Exprimer ce que l’on ressent et faire preuve d’assertivité

C’est un facteur clef majeur de succès pour renforcer l’harmonie et l’efficacité au sein d’une équipe. Pour aller plus loin, vous pouvez lire l’article disponible sur ce blog : l’assertivité, la carte et le territoire.

Adoptez-vous une démarche participative pour construire et maintenir les règles de fonctionnement de votre équipe ?
Les membres de votre équipe sont-ils capables de confronter leurs points de vue (même s’ils sont différents) ?
Cultivez-vous, au sein de votre équipe, l’empathie, la libre expression de vos ressentis et le non jugement ?
Privilégiez-vous la recherche de solutions à la résolution des problèmes ?

Je propose d’accompagner les équipes professionnelles dans la recherche de l’autonomie. Cet accompagnement, décrit sur mon site vestateam.fr, se décline en deux axes :

  • le coaching d’équipe (associé éventuellement au coaching individuel)
  • la conception et l’animation de formations en management mettant particulièrement l’accent sur la qualité de la relation et l’autonomisation des individus.

Pour toute question relative à ces accompagnements, n’hésitez pas à me contacter en utilisant le formulaire de contact.

Sur le même thème :

L’assertivité, la carte et le territoire

Dynamique d’équipe et harmonie au travail

Savoir Compter sur les autres

Assurer la cohésion de votre équipe